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mardi 29 septembre 2009

HORREURS ET ERREURS HUMAINES

Cet artiste a mis des jambes animales à une femme sans jambes



Il faut croire que des personnes réalisent certains de leurs fantasmes déviants.....

Nous n'avons pas à imiter les animaux, c'est à eux de nous imiter




C’est dégueulasse ce que la majorité d’entre nous est prêt à faire pour un emploi et un peu d’argent. Nous devenons des défenseurs d’un Système qui nous trahit.

Pour un job et un peu d'argent, les gens sont prêts à bien des bassesses, à s.exploiter, à se trahir, à endetter, à mentir, à tuer....... Les Élus-pantins de Londres avec leurs experts-traîtres le savent bien ce que des humains sans travail, endetté et sans issus peuvent être prêts à faire pour survivre: et ils en abusent, ils raréfient l'emploi, insécurise l'économie et les familles,...... pour augmenter l'inquiétude et la peur afin de conformer facilement.


La CAUSE de bien des maux et de la Pauvreté : l'Élitisme Londonien et ses hiérarchies de revenus par l'Équité/Concurrence/Méritocratie/l'Équité CAR C'EST LE CONTRAIRE DE L'ÉGALITÉ.....
Une classe sociale qui en opprime une autre, ne saurait être libre!


TANT QUE DES GENS SERONT ACHETABLES POUR UN JOB ET UN PEU D'ARGENT

Les classes bourgeoises-opportunistes et achetables par Londres nous parasitent, et avec culot elles viennent nous mépriser.

L'ÉLITISME MÈNE AUX ABUS DES UNS SUR LES AUTRES, AUX DÉVIANCES ET AUX CRIMES..... Les bourgeois sont des DÉMUNIS de sensibilités

Mais nous continuons de défendre férocement nos chaînes, nos maîtres, nos dépendances et nos exploiteurs. Et la télé nous matraque des mentalités monarchiques (films de guerres, dessins animés de princes et de chevaliers.....), et nos enfants subissent cette propagandes des idéologies antifraternelles du ''Diviser Pour Régner'' par la concurrence, la compétition et les trophées qu'ils se remettent entre eux pour conformer leurs citoyens à l'esprit élitiste de la vie de combat. Sortons de la vie animale, ÉVOLUONS!
TANT QUE DES GENS SERONT ACHETABLES
Histoire de la colonisation Britannique par les belges (Congo), 1876 - 1910. Des centaines de milliers et peut-être des millions de Congolais allaient mourir à cause du régime mis en place par le roi Belge Léopold II. Ce régime de terreur ne sera jamais dénoncé par les missionnaires catholiques qui participaient à la prétendue mission civilisatrice du roi. Le 4 septembre 1870, il rencontrera son cousin, l'empereur Napoléon III.la reine d'Angleterre était cousine germaine de Léopold Ier. Léopold de Saxe-Cobourg-Gotha épouse en premières noces l'héritière du trône d'Angleterre. Elu roi des Belges le 4 juin 1831. Il est également à la base du mariage de la reine Victoria d'Angleterre avec Albert de Saxe-Cobourg. Le roi Belge Léopold est le cousin de Charles II (roi d'Angleterre, d'Écosse et d'Irlande le 29 mai 1660). Le CONGO est le pays des mains coupées ..... par les Belges-colonisateurs.


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Documentaire de Pierre Falardeau ''LE TEMPS DES BOUFFONS''

1985. Pierre Falardeau ---DÉNONCE LES COLONIALISME DES BRITANNIQUES --- il filme le monde où il n'y a plus de possédés, mais que des possédants qui se donnent en spectacle. Dans la grande salle de festin du Queen Elizabeth Hotel à Québec, les masques se posent sur des masques - ceux de l'argent, ceux du pouvoir..... colonisés québécois déguisés en colonisés québécois, garnis de sangliers énormes et d'autres gibiers à poil et à plumes. La table est en fête.


CEUX QUI CRÉENT LES PAUVRES: ÉLITES ET BOURGEOIS HIÉRARCHISTES

Documentaire de Pierre Falardeau ''LE TEMPS DES BOUFFONS''

1985. Pierre Falardeau ---DÉNONCE LES COLONIALISME DES BRITANNIQUES --- il filme le monde où il n'y a plus de possédés, mais que des possédants qui se donnent en spectacle. Dans la grande salle de festin du Queen Elizabeth Hotel à Québec, les masques se posent sur des masques - ceux de l'argent, ceux du pouvoir..... colonisés québécois déguisés en colonisés québécois, garnis de sangliers énormes et d'autres gibiers à poil et à plumes. La table est en fête.


CEUX QUI CRÉENT LES PAUVRES: ÉLITES ET BOURGEOIS HIÉRARCHISTES



Texte de Pierre Falardeau tiré de son documentaire ..LE TEMPS DES BOUFFONS''

C'est ca, le Beaver Club il y a 200 ans. C'est la mafia de l'époque. ... Toute la gang est là : un beau ramassis d'insignifiants chromés, médaillés, ...

On est au Ghana en 1957, avant l'indépendance. Jean Rouch tourne un documentaire, Les Maîtres fous, sur la religion des Haoukas. Chaque année, les membres de la secte se réunissent pour fêter. Ils sont possédés. Possédés par des dieux qui s'appellent le gouverneur, le secrétaire général, la femme du gouverneur, le général, la femme du docteur. En 1957, le Ghana, c'est une colonie britanique... quelques rois nègres pour faire semblant, mais les vrais maîtres sont anglais. Une colonie avec tout le kit: Union Jack, God Save the Queen, perruques, cornemuse, pis la face de la reine en prime. Ici, on connaît.

On est au Québec en 1985. Chaque année, la bourgeoisie coloniale se rassemble au Queen Elizabeth Hotel pour le banquet du Beaver Club. Ici, pas de possédés, juste des possédants. A la table d'honneur, avec leur fausse barbe et leur chapeau en carton, les lieutenants gouverneurs des 10 provinces, des hommes d'affaires, des juges, des Indiens de centre d'achats, des rois nègres à peau blanche qui parlent bilingue. Comme au Ghana, on célèbre le vieux système d'exploitation britanique. Mais ici, c'est à l'endroit. Ici, les maîtres jouent le rôle des maîtres, les esclaves restent des esclaves. Chacun à sa place!

- Bonsoir, mesdames et messieurs. Good evening, ladies and gentlemen. My name is Roger Landry. I am your president of the Beaver Club. It is my privilege to welcome you to the twenty-seventh annual dinner of the Beaver Club celebrating this year the two-hundredth anniversary of the Beaver Club in Montreal. Sont réunis ici ce soir, dans cette illustre enceinte, des personnalités dont le seul nom évoque assurément la grandeur et l'honorabilité; puisque, en fait, à cette table ils sont tous honorables. En titre... Mais rassurez-vous, ce soir, exceptionnellement, ils redeviennent tous humains et les règles du protocole sont dès maintenant abolies. Avant de ce faire, j'ai reçu, il y a quelques instants, Je vous souhaite à tous une soiré agréable et au Beaver Club beaucoup de succès dans les années à venir. The right honorable prime minister of Canada, Brian Mulroney."

Des bourgeois pleins de marde d'aujourd'hui déguisés en bourgeois pleins de marde d' autrefois célèbrent le bon vieux temps. Le bon vieux temps, c'est la Conquête anglaise de 1760; par la force des armes, les marchands anglais s'emparent du commerce de la fourrure. Chaque année, les grands boss se réunissent pour fêter leur fortune. Ils mangent, ils boivent, ils chantent. Ils s'appellent McGill, Ellice, Smith, Frobisher, Mackenzie. C'est ca, le Beaver Club il y a 200 ans. C'est la mafia de l'époque. Ils achètent tout : les terres, les honneurs, les médailles, le pouvoir, tout ce qui s'achète. La gang de fourrure forme lentement l'élite de la société. Les voleurs deviennent tranquillement d'honorables citoyens. Ils blanchissent l'argent sale en devenant banquiers, seigneurs, politiciens, juges. C'est ça, le Beaver Club au début.

Deux cents ans plus tard, leurs descendants, devenus tout à fait respectables, font revivre cette fête par excellence de l'exploitation coloniale. Le gros Maurice, ministre des Forêts, devenu boss d'une multinationale du papier. Jeanne Sauvé, sa femme, administrateure de Bombardier, d'Industrial Insurance, et gouverneuse générale. Marc Lalonde, ancien ministre des Finances, maintenant au conseil d'administration de la City Bank of Canada. Francis Fox, ministre des Communications, engagé; par Astral Communications. Toute la gang des Canadiens français de service est là, costumé en rois nègres biculturels. Des anciens politiciens devenus hommes d'affaires. Des anciens hommes d'affaires devenus politiciens. Des futurs politiciens encore hommes d'affaires.

Toute la rapace est là: des boss pis des femmes de boss, des barons de la finance, des rois de la pizza congelée, des mafiosos de l'immobilier. Toute la gang des bienfaiteurs de l'humanité. Des charognes à qui on élève des monuments, des profiteurs qui passent pour des philanthropes, des pauvres types amis du régime déguisés en sénateurs séniles, des bonnes femmes au cul trop serré, des petites plottes qui sucent pour monter jusqu'au top, des journalistes rampants habillé en éditorialistes serviles, des avocats véreux, costumés en juges à 100 000$ par année, des liche-culs qui se prennent pour des artistes. Toute la gang est là : un beau ramassis d'insignifiants chromés, médaillés, cravatés, vulgaires et grossiers avec leurs costumes chics et leurs bijoux de luxe. Ils puent le parfum cher. Sont riches pis sont beaux; affreusement beaux avec leurs dents affreusement blanches pis leur peau affreusement rose. Et ils fêtent...

Au Ghana, une fois par année, les pauvres imitent les riches. Ici, ce soir, les riches imitent les riches. Chacun à sa place... Les bourgeois anglais se déguisent en bourgeois anglais, les collabos bilingues s'habillent en collabos bilingues, souriant et satisfaits, les Écossais sortent leur jupe écossaise, les Indiens se mettent des plumes dans le cul pour faire autochtones. On déguise les Québécois en musiciens pis en waiters. Les immigrés? Comme les Québécois, en waiters! Chemises à carreaux et ceintures fléchée. Manque juste les raquettes pis les canisses de sirop d'érable. Des porteurs d'eau déguisés en porteurs de champagne. Alouette, gentille alouette!

C'est toute l'histoire du Québec en raccourci. Toute la réalité du Québec en résumé : claire, nette pour une fois, comme grossie à la loupe. Ce soir, les maîtres fêtent le bon vieux temps. Ils fêtent l'âge d'or et le paradis perdu. Ils crient haut et fort, sans gêne, leur droit au profit, leur droit à l'exploitation, leur droit à la sueur des autres. Ils boivent à leurs succès. Ils chantent que tout va bien, que rien ne doit changer, que c'est pour toujours... toujours aux mêmes, toujours les mêmes.



Ils sont pareils partout... à New York, à Paris, à Mexico. Je les ai vus à Moscou vomir leur champagne et leur caviar sur leurs habits Pierre Cardin. Je les ai vus à Bangkok fourrer des enfants, filles ou garçons, pour une poignée de petit change. Je les ai vus à Montréal dans leur bureau avec leurs sales yeux de boss, leur sale voix de boss, leur sale face de boss, hautains, méprisants, arrogants. Des crottés avec leur chemise blanche pis leur Aqua Velva. Minables avec leur Mercedes pis leur raquette de tennis ridicule. Comme des rats morts. Gras et épais avec leurs farces plates pis leurs partys de cabane à sucre. Pleins de marde jusqu'au bord à force de bêtise et de prétention. Crosseurs, menteurs, voleurs. Et ça se reproduit de père en fils. Une honte pour l'humanité!

Au Ghana, les pauvres mangent du chien. Ici, c'est les chiens qui mangent du pauvre. Et ils prennent leur air surpris quand on en met un dans une valise de char.

- Ensemble, merci au chef, nos applaudissements, nous lui disons merci. Ladies and gentlemen, together let's thank magnificently. Bravo! Et maintenant, as president of the Beaver Club, may I say to you the following : never any club has been so honoured and so magnificently rewarded on its two-hundredth anniversary to have such a magnificent membership as you are. A vous tous, nos membres, à nous tous, applaudissons-nous. We are magnificent people and I raise my hat to all of us. Bravo. You are as beautiful as I think I am. Thank you very much. Good evening. Bravo. Good night. Tout le monde, les serviettes, on fête, on témoigne notre appréciation. Everyone, yes, that's right! Bravo.

Applaudissons-nous. We are magnificent people. Quelle bouffonnerie!

- Bravo. God bless you.

"Ils ne sont grands que parce que nous sommes à genoux."
La Boétie

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